In-extremis, Manga DFIP rate les demi-finales du 46e championnat d'Afrique des clubs champions (28-27)
Par/Fabrice Guitrie
Le rêve d'une demi-finale s’est brisé à une minute du terme. À Casablanca, ce vendredi, Manga DFIP Handball est passé tout près d’un exploit historique, une qualification en demi-finale du 46e Championnat d’Afrique des Clubs Champions. Battus de justesse (28-27) par les Ivoiriens de Red Stars, les Gabonais ont pourtant montré tout ce que le handball national a de plus noble: du courage, de la force et une volonté inébranlable.
Dès l’entame, le club gabonais a imposé son rythme, alternant puissance et discipline tactique. Les hommes du président Douckaga Mouckala Adrien ont su tenir tête à une formation ivoirienne plus expérimentée, gérant avec sang-froid les temps forts et ne cédant jamais au doute. Mais le destin, souvent cruel dans ce type de confrontation, a basculé dans les dernières secondes. Un ballon perdu, une contre-attaque fatale… et l’espoir d’une demi-finale s’est envolé.
Pour autant, rien n’est à jeter dans cette belle aventure. Manga DFIP a honoré le drapeau gabonais avec dignité et détermination, dans un contexte national difficile où le handball peine à se structurer. Sans championnat régulier, sans véritable accompagnement fédéral, cette équipe a su, à force de travail et de solidarité, se hisser au niveau continental.
Le président Douckaga Mouckala Adrien, lucide mais confiant, garde le cap :
« Nous sommes venus apprendre, progresser et représenter le Gabon dignement. L’objectif reste clair : accrocher la cinquième place et bâtir sur cette expérience pour revenir encore plus forts. »
Un message fort qui résonne comme une promesse d’avenir. Car derrière cette élimination, c’est tout un symbole qui demeure, celui d’un club résilient, soutenu par un encadrement rigoureux et un sponsor fidèle, Eramet/Comilog, qui croit en la jeunesse et au développement du sport gabonais.
Manga DFIP HB, c’est avant tout une leçon de persévérance. Là où beaucoup auraient baissé les bras, les Gabonais ont prouvé qu’avec du cœur, du travail et de la foi, les obstacles peuvent devenir des marches vers la gloire. Le Gabon du handball peut être fier la flamme est bien vivante, et elle porte le nom de Manga DFIP Handball.

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